• Mei,Keylin - Union mortelle pour un vampire

    Résumé:
    Je m’appelle Andrew Weiss, et beaucoup me considèrent comme le vampire le plus arrogant sur Terre. Jusqu’à présent, je menais la parfaite vie d’acteur riche et célèbre.
    Mais William, notre perturbé roi, m’a ordonné d’abandonner mon métier et de me débarrasser d’Amanda, ma compagne fan de créatures des ténèbres. Pire que tout pour mon ego, une de mes semblables clame que je ne suis qu’un vampire d’opérette, un séducteur patenté !
    Le seul gars capable de m’aider à devenir plus monstrueux semble être Gordon Sheppard, un écrivain de romans d’horreur réputé pour sa misanthropie. Sauf qu’il n’est pas ce qu’il semble être. Quelqu’un veut sa peau et… la mienne.
    Pour couronner le tout, ai-je signalé que ma chère Amanda me harcèle pour devenir un vampire ? A croire qu’elle n’en a qu’après mon sang !
    Voilà une fin d’année qui s’annonce mortellement compliquée…

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    Détails sur le produit

    Poche : 240 pages
    Editeur : Le petit caveau
    Date de sortie :
    30 avril 2015
    Collection :
    Illustration de couverture :
     Fleurine Rétoré
    Langue : Français
    ISBN-10 :
    ISBN-13 :
    978-2-37342-000-5
    ASIN:

    Dimension du produit : 15,2 x 1,1 x 22,9 cm
    Prix : 17.90 €

     

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    Biographie de l’auteur

     

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    Partenariats, forums et Lectures communes

    Lecture en partenariat avec le forum Au cœur de l’Imaginarium et les éditions Le petit Caveau.

     

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    Mon avis:

    Andrew est un jeune vampire qui ne doit sa survie chaque année qu'à la bonne volonté de son chef de file. Car une fois l'an chaque vampire affilié à William, leur roi, se retrouve pour une petite réunion de la "mortalité" plutôt que de l'amitié si l'on considère que de la réunion dépend l'issue de leur vie.
    Et nous voilà arrivés au terme de l'année échue et donc à la grande réunion "familiale" entre vampires afin de connaitre les futurs survivants de la suivante.
    A la suite de cette réunion, William a posé un ultimatum à Andrew. Il est temps pour lui de quitter le devant de la scène avant que cela ne fasse jaser et se poser des questions sur leur existence.
    Même si cet ultimatum le dépite un peu, rien n'est pire que le discours moqueur et hélas véridique que lui sort la petite dernière de la famille, Sérénité.
    Il revient donc de sa réunion de famille blasé, dépité et en proie à un désarroi assez surprenant.
    Commence pour lui une crise d'existentialisme ou plutôt ici de narcissisme qui va le mener de fil en aiguille vers un besoin de changement et un petit voyage en France. Ce qui aurait du être la solution à tous ces problèmes en la personne de Gordon, va devenir le début d'une aventure qui va le mener bien plus loin que ce qu'il aurait pu vouloir.

    Andrew est l'archétype du vampire à midinettes. Comme il va le découvrir lui-même il est LE cliché en chair et en os du vampire, beau gosse, incapable de faire du mal à un humain, égocentrique etc...
    C'est lorsqu'il s'en rend compte que va débuter sa dépression et les ennuis qui vont se retrouver alors sur sa route.
    Il a tout de l'antihéros. Celui que l'on déteste dès le début car il rentre dans la case du personnage pleurnicheur, narcissique, imbu de lui-même, fashion-victim et même naïf. Pour un vampire ça l'a fout mal.
    Toute sa famille se moque de lui, le compare à un cliché vivant et il semble que même auprès des autres créatures de la nuit il fasse bien rire par son côté écervelé et cœur d'artichaut.
    Un personnage comme je ne les aime absolument pas je l'avoue. Mais l'auteur, bizarrement, nous donne quand même envie de le suivre dans ses aventures car on espère un changement soudain, une remise en cause qui le rendra alors plus compatible avec son rôle de méchant ou du moins de vampire mais surtout avec notre envie de frayer avec lui.

    Un autre personnage va nous surprendre par son côté hors du moule : Gordon Shepard. Auteur macho, sexiste et aux romans d'horreur où le héros est tout sauf de la guimauve, ce romancier est désagréable à souhait, jure à foison et ne sait pas faire une conversation sans dire des insanités.
    Lorsque le dandy désœuvré et dépressif rencontre le romancier acerbe et hors norme le lecteur ne peut que se demander ce qu'il va en ressortir.
    Rajoutez une pincée de menaces de mort, de complots, de tentatives d'assassinat, et de roublardise ...Et vous aurez un bref aperçu de ce qui vous attend au travers de ce roman.

    Même si ma première impression m'a laissé présager un roman insipide et légèrement ennuyeux l'auteur a su par la suite donnée me faire changer d'avis.
    Les personnages sont énervants au possible mais leurs interactions ne manquent pas de verve ou d'activité.
    Le monde vampire dans lequel Andrew évolue ne ressemble en rien à tout ce que vous avez pu lire sur le sujet. Et la manière dont l'auteure se moque des genres et des séries au travers de la description du cliché à la guimauve du vampire à midinette est hilarante. Car j'ai été midinette aussi et je reconnais toutes ces images comme celles que j'ai aimé à mon adolescence. De Twilight à Buffy, en passant par Lestat tout y passe.
    Un extrait qui résume à lui seul le personnage : « Vampire rêvé des romances, un fantasme pour midinettes en chaleur. Dangereux sur le papier, pas dans les actes. »
    Andrew semble hors contexte, un extraterrestre parmi les siens, on le plaindrait presque. Et à la fois j'ai eu bien envie de le secouer un peu pour le réveiller et le sortir de son état de chiffe molle.
    Alors quand les événements commencent à devenir un peu plus virils avec des assassinats, des complots ou des menaces de mort j'applaudis.
    Ma lecture devient alors beaucoup plus intéressée et les personnages eux-mêmes ne sont plus aussi énervants car la curiosité a pris le dessus sur ce dernier sentiment.
    Hélas la suite qui promettait n'est pas venue ou plutôt les actions et événements ont bien pris place dans le scénario mais pas de façon à me plonger dans le roman avec délectation et impatience.
    Je l'avoue j'ai même sauté des paragraphes pour aller plus vite et arriver ainsi à la fin.

    En conclusion il y a de très bonnes choses comme les personnages atypiques et ces vampires qui sortent du moule que l'on connaît. Quelques traits d’humour bien placés ou réparties acides et mordantes (normal pour des vampires) amènent quelques sourires.
    Par contre l’action a eu du mal à me garder concentrée sur la durée, un sentiment de lassitude a même fini par me submerger sur les 100 dernières pages.
    Le lecteur s'attend depuis le début à une situation particulière grâce au prologue. Action qui ne sera pas absente il est vrai mais qui arrivera sur le tard et qui ne tiendra pas autant en haleine le lecteur que prévu.
    L'auteure en voulant ajouter à l'énigme principale des enquêtes intermédiaire, un peu trop cousues de fil blanc, a fini par nous éloigner du complot d’origine. Lorsque celui-ci revient enfin sur le devant de la scène, l’enthousiasme a disparu et l’émotion n’est donc plus au rendez-vous.
    De plus ce héros vampire et masculin a tout l'air de l'héroïne nunuche et godiche des téléfilms de série B. Cette héroïne qui ne voit rien venir alors que tout est écrit en lettres fluorescentes sous son nez. Ce genre de personnage ne m'attire pas et me lasse rapidement. Ce qui est hélas arrivé ici aussi.
    J'en retire cependant la satisfaction d'avoir découvert cette auteure et son style propre, facile à lire et d'espérer que celui-ci plaira à d'autres lecteurs.

    Version Au cœur

    Andrew est un jeune vampire qui ne doit sa survie chaque année qu'à la bonne volonté de son chef de file. Car une fois l'an chaque vampire affilié à William, leur roi, se retrouve pour une petite réunion de la "mortalité" plutôt que de l'amitié si l'on considère que de la réunion dépend l'issue de leur vie.
    Et nous voilà arrivés au terme de l'année échue et donc à la grande réunion "familiale" entre vampires afin de connaître les futurs survivants de la suivante.
    A la suite de cette réunion, William a posé un ultimatum à Andrew. Il est temps pour lui de quitter le devant de la scène avant que cela ne fasse jaser et se poser des questions sur leur existence.
    Même si cet ultimatum le dépite un peu, rien n'est pire que le discours moqueur et hélas véridique que lui sort la petite dernière de la famille, Sérénité.
    Il revient donc de sa réunion de famille blasé, dépité et en proie à un désarroi assez surprenant.
    Commence pour lui une crise d'existentialisme ou plutôt ici de narcissisme qui va le mener de fil en aiguille vers un besoin de changement et un petit voyage en France. Ce qui aurait du être la solution à tous ces problèmes en la personne de Gordon va devenir le début d'une aventure qui va le mener bien plus loin que ce qu'il aurait pu vouloir.

    Andrew est l'archétype du vampire à midinettes. Comme il va le découvrir lui-même il est LE cliché en chair et en os du vampire, beau gosse, incapable de faire du mal à un humain, égocentrique etc...
    C'est lorsqu'il s'en rend compte que va débuter sa dépression et les ennuis qui vont se retrouver alors sur sa route.
    Il a tout de l'anti-héros. Celui que l'on déteste dès le début car il rentre dans la case du personnage pleurnicheur, narcissique, imbu de lui-même, fashion-victim et même naïf. Pour un vampire ça la fout mal.
    Toute sa famille se moque de lui, le compare à un cliché vivant et il semble que même auprès des autres créatures de la nuit il fasse bien rire par son côté écervelé et cœur d'artichaut.
    Un personnage comme je ne les aime absolument pas je l'avoue. Mais l'auteur, bizarrement, nous donne quand même envie de le suivre dans ses aventures car on espère un changement soudain, une remise en cause qui le rendra alors plus compatible avec son rôle de méchant ou du moins de vampire, mais surtout avec notre envie de frayer avec lui.

    Un autre personnage va nous surprendre par son côté hors du moule : Gordon Shepard. Auteur macho, sexiste et aux romans d'horreur où le héros est tout sauf de la guimauve, ce romancier est désagréable à souhait, jure à foison et ne sait pas faire une conversation sans dire des insanités.
    Lorsque le dandy désœuvré et dépressif rencontre le romancier acerbe et hors norme, le lecteur ne peut que se demander ce qu'il va en ressortir.
    Rajoutez une pincée de menaces de mort, de complots, de tentatives d'assassinat, et de roublardise... Et vous aurez un bref aperçu de ce qui vous attend au travers de ce roman.

    Même si ma première impression m'a laissé présager un roman insipide et légèrement ennuyeux, l'auteur a su par la suite me faire changer d'avis.
    Les personnages sont énervants au possible mais leurs interactions ne manquent pas de verve ou d'activité.
    Le monde vampire dans lequel Andrew évolue ne ressemble en rien à tout ce que vous avez pu lire sur le sujet. Et la manière dont l'auteure se moque des genres et des séries au travers de la description du cliché à la guimauve du vampire à midinette est hilarante. Car j'ai été midinette aussi et je reconnais toutes ces images comme celles que j'ai aimé à mon adolescence. De Twilight à Buffy, en passant par Lestat, tout y passe.
    Un extrait qui résume à lui seul le personnage : « Vampire rêvé des romances, un fantasme pour midinettes en chaleur. Dangereux sur le papier, pas dans les actes. »
    Andrew semble hors contexte, un extraterrestre parmi les siens, on le plaindrait presque. Et j'ai eu bien envie de le secouer un peu pour le réveiller et le sortir de son état de chiffe molle.
    Alors quand les événements commencent à devenir un peu plus virils avec des assassinats, des complots ou des menaces de mort j'applaudis.
    Ma lecture devient alors beaucoup plus intéressée et les personnages eux-mêmes ne sont plus aussi énervants car la curiosité a pris le dessus sur ce dernier sentiment.
    Hélas la suite promise n'est pas venue ou plutôt les actions et événements ont bien pris place dans le scénario mais pas de façon à me plonger dans le roman avec délectation et impatience.
    Je l'avoue j'ai même sauté des paragraphes pour aller plus vite et arriver ainsi à la fin.

    En conclusion il y a de très bonnes choses comme les personnages atypiques et ces vampires qui sortent du moule que l'on connaît. Quelques traits d’humour bien placés ou réparties acides et mordantes (normal pour des vampires) amènent quelques sourires.
    Par contre l’action a eu du mal à me garder concentrée sur la durée, un sentiment de lassitude a même fini par me submerger sur les 100 dernières pages.
    Le lecteur s'attend depuis le début à une situation particulière grâce au prologue. Action qui ne sera pas absente il est vrai mais qui arrivera sur le tard et qui ne tiendra pas autant en haleine le lecteur que prévu.
    L'auteure, en voulant ajouter à l'énigme principale des enquêtes intermédiaire un peu trop cousues de fil blanc, a fini par nous éloigner du complot d’origine. Lorsque celui-ci revient enfin sur le devant de la scène, l’enthousiasme a disparu et l’émotion n’est donc plus au rendez-vous.
    De plus ce héros vampire et masculin a tout l'air de l'héroïne nunuche et godiche des téléfilms de série B. Cette héroïne qui ne voit rien venir alors que tout est écrit en lettres fluorescentes sous son nez. Ce genre de personnage ne m'attire pas et me lasse rapidement. Ce qui est hélas arrivé ici aussi.
    J'en retire cependant la satisfaction d'avoir découvert cette auteure et son style propre, facile à lire et d'espérer que celui-ci plaira à d'autres lecteurs.

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