• Grand Petit Plus - Des vacances de rêve

    Couverture de Des vacances de rêve

    Résumé:
    La respiration de Mélanie devint plus régulière, plus lente : elle se rendormait déjà. Compte tenu de sa fatigue, Jack aurait bien aimé suivre le même chemin : se jeter, sans frein, dans le gouffre du sommeil après avoir dévalé, tel un parapente, sa conscience en trois quatre foulées. Sauf qu'il y avait un frein. Une question. Une drôle de question qui faisait comme une rallonge à la piste d'envol. Une sacrée rallonge puisqu'il n'en voyait même pas le bout. Et qu'y avait-il à son extrémité ? Quelque chose ? Rien du tout ? Quoi d'autre ? Une main ? Tranchée net alors, et au niveau du poignet encore ? En train de faire de l'auto-stop sur le bas-côté ? Avec la ferme intention de monter en route ? Histoire d'accompagner Jack sur le long, le très long chemin qui mène au repos ? Et que poserait-elle comme question, cette main ? Une question simple : pourquoi cette angoisse Jack ? Pourquoi regardes-tu comme ça dans le rétroviseur ? Comme si j'étais là, sur la banquette arrière, en train de te parler ? Je pourrais t'agripper la nuque et te griffer avec mes ongles crochus ? Mais ce n'est pas possible Jack ! Ton esprit dérape ! Tu perds le contrôle ! Ta grosse poubelle qui te sert à penser est en train de quitter la route Jack ! Tu sais où ça conduit une direction assistée par la PEUR ?

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    Détails sur le produit

    Format : Numérique
    Nombre de pages : 32 pages
    Editeur : Grand Petit Plus
    Date de sortie :
    2014

     

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    Partenariats, forums et Lectures communes

    Lecture en partenariat avec le forum Have a break.

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    Mon avis:

     

     Jack, pour faire une surprise à sa femme, loue pour les vacances d’été un petit appartement à St Malo.

    Les premières impressions sont magiques, vue magnifique sur l’eau bleue, ambiance navire de croisière en décoration, les vacances promettent de bons moments.

    Pourtant, la première nuit amène avec elle de sombres cauchemars à Mélanie. Une main crochue et moite, sectionnée à hauteur du poignet, lui aurait griffé le dos. Enfin l’a t elle senti ainsi !Jack, donc, pour la rassurer va la serrer dans ses bras puis regarder sous le lit. Est-ce une ombre qu’il a vu ? Et cette ombre dans l’ombre n’a-t elle pas la forme d’une main ?
    C’est la fatigue du trajet conclut-il. Et pour alléger l’ambiance, une cascade sur le lit qui a bien failli risquer la rupture se termine en moment tendre. Mélanie se rendort sereine pendant que le cerveau de Jack tourneboule à vive allure sur cette main, avant de laisser, enfin, la place au repos.

    Au réveil le lendemain tout semble loin, jusqu’à la découverte dans le dos de Mélanie de deux griffures suspectes. Et lorsque d’autres événements semblent se produire, Jack se demande s’il ne devient pas fou. Alors quand il retrouve dans son salon, arrivé il ne sait comment, un dossier de mise en garde du précédent locataire, il décide de mettre Mélanie à l’abri et de rester lutter ou tout du moins comprendre.

    L’histoire, dés le début, semble prometteuse grâce à l’humour et au coté imagé très descriptif de l’ambiance ou de situations anodines (tel aller se coucher dans le noir sans se cogner comparé à la traversée d’un champ de mines). On semble vivre l’histoire au travers de l’onde calme d’un ruisseau.

    Puis, le ciel se couvre, l’orage semble gronder et l’image dans le ruisseau se trouble et devient plus sombre, plus inquiétante. La narration est telle que l’on sent la montée d’angoisse de Jack au travers de ses sensations. Sensations que le côté imagé des descriptions qui nous avait fait rêver plus tôt semble maintenant nous plonger dans l’effroi. Avez-vous senti vous aussi ce frisson le long de votre dos ?
    Alors lorsque les événements s’enchaînent et que le suspense est à son comble il suffit d’un souffle dans votre cou pour que vous vous mettiez à hurler de surprise.
    La narration est telle que vous ne pouvez pas ne pas vous en imprégner et ressentir chaque instant comme si vous y étiez. J’ai adoré frémir d’anticipation et de frayeur rentrée lorsque l’action devient stressante pour nos héros.

    Je suis bretonne d’adoption et ce texte sur la Bretagne et particulièrement Saint-Malo m’attirait déjà. Maintenant, avec une pointe d’humour je me demande si je partirais encore en location en vacances, en Bretagne ou ailleurs. Ce soir je vais regarder mon vieux matelas différemment. Et si par malheur mon mari venait à me toucher l’épaule dans le noir, je crois que les restes de cette lecture me feront sursauter de frayeur.

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